Par Ambassadeur Stanley Lucas
Le dossier des migrants haïtiens en Dominicanie : le cache-misère des ratés du gouvernement
Chaque État dans le monde a des obligations internationales. L’État doit s’assurer que les droits des individus soient respectés et protégés.
Le gouvernement souverain de la république Dominicaine a le droit et l’autorité, en fonction de leur politique migratoire, de déterminer sans discrimination sur le statut des étrangers dans leur pays, dans le respect de leurs droits fondamentaux. Depuis l’avènement du Président Luis Abinader (2020, réélu en 2024) les relations entre les deux pays sont tendues à propos des questions de commerce, de sécurité, du trafic de drogue, traite des personnes, trafics d’organes,des questions migratoires et du mur illegal en train d’être construit sur la frontière sans supervision internationale. Le dossier migratoire est devenu pour lui un paravent pour masquer certains éléments sur la sécurité frontalière, le trafic de la drogue et le mur.
900 000 balles fournies aux gangs haïtiens : pas la moindre sanction…
En 2024, le gouvernement dominicain de Luis Abinader et ses complices des oligarques haïtiens en république Dominicaine ont envoyé neuf-cents mille balles aux gangs de la république d’Haïti, alors que la résolution 2653 des Nations Unies l’interdit formellement et menace de sanctions ceux qui le font. Les autorités dominicaines et les oligarques haïtiens vivant là-bas, responsables de ce trafic d’armes et de balles, n’ont pas été sanctionnés par les Nations Unies. Ils sont aussi impliqués dans le trafic de la drogue.
L’art de vivre ensemble pratiqué par le gang d’Izo et les autorités dominicaines
Malgré les apparences à travers les directives présidentielles de Luis Abinader, le gang Viv Ansanm bénéficie aussi de hautes protections étatiques en république Dominicaine et des oligarques en aval et en amont dans le cadre du trafic de drogue. En Septembre 2023 une cargaison de drogue avait brusquement disparu à Saut d’Eau dans le département du Centre, un fief du chef de gang Izo. Cela mettait en relief une route de distribution des trafiquants vers la république Dominicaine.
Qui plus est, la république Dominicaine, depuis la publication du rapport sur l’apatridie, de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) ne respecte pas ses obligations internationales malgré les propositions de regularisations jamais mis en oeuvre, voir: https://www.oas.org/es/cidh/multimedia/2016/republicadominicana/republica-dominicana.html
De très nombreux abus contre les migrants, parfois stockés comme du bétail
Pire encore, depuis l’arrivée du Président Luis Abinader, c’est la xénophobie totale. Les droits les plus élémentaires des migrants haïtiens sont systématiquement violés par les autorités dominicaines et des groupes paramilitaires civils. Les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes, les vieillards sont abusés, torturés, violés et tués. Lorsqu’ils sont appréhendés, dans la plupart des cas, ces migrants sont stockés comme du bétail en violations des standards internationaux.
5 conventions internationales bafouées par le gouvernement dominicain
À travers cette politique raciste et criminelle, le gouvernement dominicain, depuis l’arrivée de Luis Abinader viole chaque jour les conventions suivantes:
• La convention Interaméricaine des droits de l’homme;
• La convention internationale des droits de l’enfant;
• La convention internationale des droits de la femme;
• La convention internationale sur les droits à la santé;La convention internationale sur les droits des migrants;
Abinader sur les traces de Trujillo, le bourreau des migrants haïtiens de 1937
Les violences perpétrées sont extrêmes et dangereuses. Plus grave encore, le Président Luis Abinader s’est associé avec l’extrême droite raciste dominicaine, los vinchos, orden de antigua, pour mener une campagne anti-haïtienne dangereuse dans les médias, qui ressemble à la campagne de Radio Mille Collines, qui avait créé les conditions pour l’exécution du génocide du Rwanda (1994) Rappelons que l’armée dominicaine sous le leadership de Léonidas Trujillo avait perpétré un génocide en 1937, au cours duquel plus de trente mille haïtiens avaient été assassinés.
C’est pour cette raison que les Haitiens ont très mal réagi quand le Kenya a signé l’accord récent avec la république Dominicaine. À cause de génocide l’armée dominicaine ne mettra jamais les pieds en Haïti. Toutes démarche internationale d’Abinader au nom d’Haïti est toujours mal reçu par le peuple haïtien et est assimilé comme une impertinence.
Est-ce que les violences de ces extrémistes contre les migrants haïtiens, ajoutées aux tentatived fe vols des terres d’Haïti sur la frontière contenant des terres rares, sont des indicateurs qu’ils préparent un nouveau génocide? Est-ce que les américains, selon la perception nationale et de la diaspora, sont dans ce complot contre Haïti? Ou Est-ce lè résultat du puissant lobby des oligarques Haitiens à Washington?
La connexion Abinader /oligarques haïtiens : une menace pour la stabilité d’Haïti
Ces dérives récentes font de la République Dominicaine une menace pour la sécurité de la république d’Haïti. Les défis de gouvernance d’Haïti n’ont à aucun moment menacé la sécurité intérieure de la Dominicanie ou de la région. Les intérêts personnels des oligarques Haitiens et de Luis Abinader semblent dicter leurs demandes d’interventions à Washington par des militaires de certains pays de l’Amérique Centrale en Haïti pour piller ses resources. Voir:
https://youtu.be/hZeHu1etvxE?si=BORLR9V-F1pOeaIt
La dernière intervention militaire des Nations Unies en Haiti (MINUSTAH) a été une catastrophe. Elle est la source de l’épidémie de choléra où plus de dix mille Haitiens sont morts, des viols de femmes, des cas de pédophilies, distributions d’armes aux gangs, quatorze milliards de dollars dépensés sans résultat. La dernière mission militaire de l’OEA en république Dominicaine était aussi une catastrophe. Haiti n’a pas besoin d’intervention militaire etrangère, voir: https://www.tripotaylakay.com/ayiti-pa-bezwen-okenn-misyon-milite-nasyonzini-pa-stanley-lucas/
Haiti a besoin des armes nécéssaires pour son armée. Depuis 2018 les autorités constitutionnelles d’Haïti ont tenté plusieurs fois d’équiper la police nationale et l’armée. Certains éléments de la communauté internationale comme le premier ministre du Canada Justin Trudeau avait gelé ces acquisitions de l’état haïtien pour renforcer la securité du peuple haïtien. Alors que depuis quinze ans les gangs recoivent des cargaisons d’armes et de munitions venant de la Floride (85%), de la république Dominicaine (14%). Actuellement les gangs sont mieux armés que la police et l’armée d’Haïti.
La stabilité et la sécurité d’Haïti sont clairement menacées aussi par les phénomènes suivants : l’association entre le Président dominicain Abinader et les oligarques haïtiens Réginald Boulos, Dimitri Vorbe et consorts impliqués dans l’assassinat du Président Jovenel Moïse, l’armement des gangs, le blanchiment des fonds de la drogue, la contrebande, le marché noir, des interêts cachés avec les globalistes et la culture de la haine qu’ils développent.
Face à cette menace, des mesures urgentes doivent être prises
Quelle que soit la menace, Haïti doit se préparer pour la contrer au niveau interne et dans la diaspora. Des mesures urgentes doivent être prises:
- Installer des bases militaires haïtiennes sur la frontière de Ouanaminthe à Thomazeau, en passant par le Plateau Central jusqu’à Anse à Pitres. Le Président Jovenel Moïse pour les mêmes raisons avait installé une base militaire en face de Jimani;
- Designer comme terroriste les oligarques Dimitri Vorbe, Réginald Boulos et leurs alliés en république Dominicaine responsables de l’assassinat du Président Jovenel Moïse, du trafic d’armes et de munitions vers Haïti avec les gangs;
- Révoquer les permis alloués aux dominicains de la CODEVI qui volent les terres des pasyans dans le Nord’Est et sanctionner leurs alliés Haitiens;
- Révoquer les contrats existants entre l’état haïtien et les companies privées dominicaines;
- Bloquer sur la frontière tous les camions de transport commercial dominicain jusqu’à nouvel ordre;
- Mobiliser le Conseil Permanent de l’OEA, la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme, la Caricom, le Haut Commissariat des Droits de l’Homme et les organisations de droits humains;
- Organiser une campagne nationale d’éducation et de mobilisations du peuple haïtien sur la défense de notre souveraineté en mettant un accent sur notre identité et la protection de nos ville frontalières;
- Mobiliser la diaspora à travers le monde et leurs alliés dans leur pays d’acceuil.
- Monter une campagne de sensibilisation globale sur ces violations;
En attendant, jugez de par vous même les violations des droits des Haïtiens en visionnant les videos suivantes:
Des Haitiens enfermés dans un bus de l’immigration Dominicaine sans air conditionné avec une température de 97 degrés qui peut tuer des enfants et des adultes.
nou Pa k kite sa Rete konsa c poun met men Nan pat la poun reyaji ansanm met 9 neg sa yo deyò nan peyi a poun k fe dominiken repektw nou yn fwa pou tt
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