Le ministère allemand de la Défense a annoncé lundi 29 décembre l’ouverture d’une enquête visant le régiment de parachutistes 26, basé à Zweibrücken, près de la frontière française, à la suite de comportements violents, sexistes et extrémistes signalés en juin par deux soldates.
Plusieurs dizaines de militaires sont mis en cause pour des faits graves, notamment des rituels violents, l’usage de drogues, ainsi que l’affichage de symboles d’extrême droite et antisémites. À ce jour, une vingtaine de soldats ont déjà été exclus.
Le commandant du régiment a été remplacé, et plusieurs sanctions disciplinaires ont été prises. Le gouvernement a fermement condamné ces actes, jugés « inacceptables », affirmant que de tels comportements ne seront pas tolérés au sein de la Bundeswehr.