Le Conseil présidentiel de transition (CPT) est au cœur d’une vive controverse après des accusations de demande de prime de départ allant jusqu’à 600 000 dollars américains. L’information, rendue publique par Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), a déclenché de nombreuses réactions dans la presse et la société civile.
Selon M. Espérance, les membres du CPT chercheraient à se verser des fonds publics avant de quitter le pouvoir le 7 février 2026. Une révélation qualifiée de tentative de pillage des caisses de l’État par plusieurs voix critiques.
En réponse, le CPT a publié un communiqué officiel le 26 décembre 2025 pour démentir catégoriquement ces allégations. Le Conseil évoque une « campagne de désinformation » visant à nuire au processus de transition et à semer la méfiance dans l’opinion publique.
« Aucun membre du CPT n’a sollicité d’indemnité ou de prime de départ », précise le communiqué, qui appelle les médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information.
Alors que le mandat du CPT touche à sa fin, l’institution insiste sur sa mission principale : assurer un climat sécuritaire propice à la tenue des prochaines élections. Mais à moins de deux mois de l’échéance, le scepticisme grandit sur la capacité réelle du Conseil à atteindre cet objectif.
Entre tensions politiques et attentes populaires, le CPT tente de conserver sa légitimité, alors que la pression monte à l’approche de la date du 7 février.