Caracas, 21 décembre 2025 — Les relations entre les États-Unis et le Venezuela restent tendues, sur fond d’accusations, de sanctions économiques et de rivalités géostratégiques. Depuis 2019, le pétrole vénézuélien est soumis à un embargo américain, forçant Caracas à écouler ses barils à des prix inférieurs sur des marchés comme la Chine.

Les autorités vénézuéliennes rejettent fermement les accusations de trafic de drogue portées par Washington. Pour le président Nicolás Maduro, les sanctions américaines visent surtout à affaiblir son régime et à prendre le contrôle des vastes réserves pétrolières du pays, parmi les plus importantes au monde.

Le président Donald Trump avait justifié le blocus pétrolier en affirmant que le Venezuela utilisait ses ressources pour financer ce qu’il qualifie de « narcoterrorisme », de traite humaine et d’autres crimes. Il est même allé jusqu’à accuser Caracas d’avoir « volé » du pétrole et des terres américaines, une déclaration non étayée, qui pourrait faire référence à la nationalisation de l’industrie pétrolière vénézuélienne dans les années 1970.

Pendant ce temps, l’économie vénézuélienne reste sous pression, avec une inflation galopante et une crise humanitaire persistante. Malgré cela, le gouvernement continue de chercher de nouveaux partenaires commerciaux et tente de contourner les sanctions par des accords bilatéraux et des routes commerciales alternatives.