Les États-Unis ont lancé une vaste opération militaire dans la région des Caraïbes en mobilisant plus de 4 000 soldats pour intensifier la lutte contre les réseaux de narcotrafic. Cette décision, ordonnée par le président Donald Trump, cible notamment le cartel mexicain de Sinaloa et le groupe criminel vénézuélien Tren de Aragua, classés comme « narcoterroristes » par l’administration américaine.
Le dispositif militaire comprend le groupe amphibie USS Iwo Jima, le destroyer USS Gravely, le sous-marin nucléaire USS Pasadena, des avions de reconnaissance P-8 Poseidon, ainsi que la 22e unité expéditionnaire des Marines. Cette force est chargée d’assurer une surveillance accrue, de démanteler les routes de trafic et d’intervenir rapidement contre les organisations criminelles actives dans la région.
L’objectif principal est de renforcer la sécurité des frontières sud des États-Unis et de perturber les flux de drogue en provenance d’Amérique latine.
Cette initiative a suscité des réactions régionales. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a rappelé l’importance du respect de la souveraineté des États, dénonçant toute action militaire unilatérale perçue comme une ingérence.
Dans les Caraïbes, et notamment en Haïti,souvent utilisé comme point de transit stratégique, cette opération pourrait ouvrir la voie à une coopération renforcée pour freiner le trafic de stupéfiants et améliorer la sécurité maritime.
Ce déploiement marque un tournant stratégique dans la lutte antidrogue américaine, combinant dissuasion militaire et action ciblée contre les cartels opérant dans l’hémisphère sud.