Altenor Jean Roger, agent 3 de la Police nationale d’Haïti (PNH), a lancé un cri d’alarme ce vendredi 25 juillet sur les ondes de Radio Caraïbes. Il affirme être la cible de menaces de mort, visant également sa femme et son enfant, et accuse le haut commandement de la PNH de complicité silencieuse.

Selon ses déclarations, tout a commencé en 2022 à la suite d’un conflit familial. Son beau-frère, résident aux États-Unis, l’aurait accusé à tort de trafic d’armes et de collusion avec des gangs.

Deux mandats pour menaces de mort auraient été émis contre lui sans jamais aboutir à une audience, tandis que l’accusateur ne s’est jamais présenté devant la justice.

D’ après le PLACENTIN L’agent affirme aussi que son nom figure sur une liste noire établie par des groupes armés.

Il estime que son transfert à Gonaïves en pleine insécurité équivaut à une sanction déguisée. Malgré une enquête interne qui l’aurait blanchie, il dit faire face à des représailles : suspension de salaire, suppression de sa prime de risque et absence totale de réponse de ses supérieurs.

Son témoignage met en lumière le sentiment d’abandon que ressentent certains policiers, exposés et vulnérables dans un système où l’uniforme ne suffit plus à garantir la protection.