Par Delson Délice
Dans une résolution prise récemment, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a décidé de dissoudre officiellement la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion (CNDDR).
Selon les membres du CPT, cette décision fait suite à de nombreuses dénonciations émanant de plusieurs secteurs de la vie nationale, mettant en doute l’efficacité et la crédibilité de cette institution.
En conséquence, une nouvelle entité devrait être créée pour remplacer le CNDDR. D’après les premières informations disponibles, cette nouvelle structure sera composée d’hommes et de femmes réputés pour leur intégrité et leur engagement envers la nation.
Toutefois, cette décision soulève de nombreuses interrogations. Des observateurs s’interrogent : les membres de l’ancienne structure, le CNDDR, manquaient-ils de crédibilité ? Jusqu’à présent, cette question demeure sans réponse officielle.
Il convient de rappeler que le CNDDR avait été fortement critiqué par plusieurs organisations de défense des droits humains, notamment le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), qui dénonçait son inefficacité et son manque de transparence.
Pour l’heure, le public attend avec intérêt les noms de cette nouvelle structure ainsi que ceux des personnalités qui la composeront.
Cette décision intervient dans un contexte particulièrement tendu, alors que les autorités américaines viennent de classer les gangs armés opérant en Haïti comme groupes terroristes, incluant également les individus et entités entretenant des liens avec eux.