Comment un pays comme Haïti, capable de produire des talents d’exception comme Melchie Daëlle Dumornay, alias Corventina, ne parvient-il pas à transformer ces réussites en modèles inspirants et en marques vendables pour la jeunesse ?

Alors que des entreprises prestigieuses comme le rhum Barbancourt et la bière Prestige dominent le marché local et jouissent d’une reconnaissance internationale, pourquoi n’ont-elles pas fait de Corventina leur ambassadrice ? Dans un pays en proie à une crise identitaire et sociale, une athlète de son envergure pourrait incarner l’espoir, la discipline et la réussite pour des milliers de jeunes.

De nombreux observateurs critiquent vivement ces grandes entreprises haïtiennes, qui semblent ignorer l’opportunité d’associer leur image à une figure aussi influente que Melchie Dumornay, aujourd’hui joueuse de l’Olympique Lyonnais, l’un des plus grands clubs d’Europe. Elle brille sur les terrains internationaux, portant haut les couleurs de son pays, pourtant aucune marque locale ne l’a encore soutenue ou mise en avant.

Cette absence de reconnaissance soulève des interrogations parmi les internautes. Certains se demandent si ces entreprises savent réellement valoriser ce qui est exceptionnel, quand d’autres pointent du doigt des choix marketing douteux, préférant sponsoriser des contenus futiles plutôt que des symboles de réussite.

Haïti a un potentiel immense, mais encore faut-il savoir capitaliser sur ses atouts. Faudra-t-il attendre que des marques étrangères s’emparent de Corventina avant que son propre pays ne réalise son inestimable valeur ?

Delson Délice.